SEFOR 1995
Cotonou, Bénin
Du 19 au 23 novembre 1995
THÈME : « Radio et télévision : les défis de la pluralité »
Le Vème SEFOR se tient à Cotonou du 19 au 23 novembre sur le thème « Radio et télévision : les défis de la pluralité » avec le soutien de l’ACCT, de l’ORTB, de la SRC, du Ministère français de la Coopération et du Ministère du Canada.
La réflexion porte sur deux axes : la finalité des politiques de programmation et le partage des ressources financières.
Le but de toute émission de télé ou de radio est d’être vue ou entendue. Pour cela, il faut que ces émissions répondent à des critères de qualité, de crédibilité, de responsabilité et qu’elles soient convenablement programmées. Cela renvoie à la formation, à la déontologie, à la connaissance du public, des publics, qui devraient être la fin de toute programmation. Dans un contexte de pluralité des médias électroniques, les défis sont multiples et multiformes.
- l’atelier radio : la programmation comme les méthodes d’élaboration d’une grille de programmation, les coproductions et la création radiophonique pour une clientèle ciblée.
- l’atelier juridique : poursuite des réflexions amorcées à Montréal en abordant la nature et les différents modèles d’autorités indépendantes de surveillance et de régulation de l’audiovisuel.
- l’atelier télévision production-coproduction : grille de programmes, nouvelles séries, problématique de la formation.
- l’atelier des nouvelles technologies :la compression numérique, les montages virtuels (son et vidéo), la radio numérique et l’intégration de services (RNIS) et les diffusions automatiques et assistées par informatique.
Les participants ont procédé au visionnement des séries “Habitats” et “Instruments de musique ” et abordé les questions de post-production (préparation et méthodologie). Un travail commun a été réalisé avec l’atelier juridique et l’atelier des nouvelles technologies.
Enfin le SEFOR a donné lieu aux “Marchés” radio et télévision.
Lors de ce SEFOR, la société EVS (Jean Leprince) a fait des démonstrations d’un LSM (Live Slow Motion) un serveur de ralenti qui allait devenir mondialement célèbre à partir des Jeux Olympiques d’Atlanta en 1998.