SEFOR 2019

Cotonou, Bénin

Du 11 au 14 novembre 2019.
THÈME : “Comment penser la production de l’information pour les radios et télévisions publiques à l’ère d’Internet ?”

L’avenir du CIRTEF Conseil international des radios télévisions d’expression française s’est joué au cours SEFOR 2019 qui s’est tenu à Cotonou du 11 au 14 novembre.

Après les éditions de 1995 et de 2009, le Bénin a été choisi à travers l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB) pour abriter cette édition.

A travers le thème : « Comment penser la production et l’information pour les radios et télévisions de service public à l’ère d’internet ? », les professionnels de l’information du service public ont échangé sur les réalités de la production avec l’ascension du numérique notamment l’internet.

Dans un paysage audiovisuel en pleine mutation, où les réseaux sociaux disputent la place aux médias traditionnels, cette thématique s’avère vitale. Les participants ont échanger leurs points de vue sur les divers domaines importants pour le développement des radio -télévisions, tels que la production, la programmation, les nouvelles technologies ou des questions juridiques.

Les ateliers stratégiques ont traité des mutations dans l’organisation des radios et télévisions de service public.

Une série de formation a permis aux participants de renforcer leurs capacités pour faire face aux nouvelles exigences du numérique en matière de contenu audiovisuel. Diverses formations ont été organisée dans les domaines de la réalisation, de la prise de son et notamment de l’utilisation de smartphone pour produire I’information.

Au menu de ce SEFOR : le devenir du Cirtef. La Conférence générale a opté pour un changement de cap au lieu de sa dissolution. Les objectifs et les missions des différents centres doivent être redéfinis. Il est à déplorer le départ de quatre membres du Cirtef, tous des pays du nord. Ce sont Tv5 Monde Canada, France Télévisions, Radio Canada et Radiotélévision Suisse qui ont claqué la porte. Comme raisons évoquée, la démarche et la vision actuelle qui ne cadrent plus avec leur aspiration. Ce sont en tout 72.000 euros de financement annuel qui s’éclipsent.

Mais les membres restants entendent continuer l’aventure. Les délégués des pays membres ont donné leur aval pour la poursuite de ses activités.