SEFOR 2019

Cotonou, Bénin

Du 11 au 14 novembre 2019.
THÈME : “Comment penser la production de l’information pour les radios et télévisions publiques à l’ère d’Internet ?”

En 2019, le SEFOR se tenant cette année-là au Bénin à Cotonou du 11 au 14 novembre à l’invitation de l’organisme qui était alors l’ORTB (actuellement SRTB) avait pour thème :

 « Comment penser la production et l’information pour les radios et télévisions de service public à l’ère d’Internet ?»

Cette édition 2019 du SEFOR, la première depuis trois ans, se voulait à l’image du contexte que rencontraient et rencontrent toujours actuellement les organismes de média.

Il s’est donc inscrit dans un climat de totale rupture avec les pratiques traditionnelles de la radio et de la télévision linéaires.

Affirmer que la révolution numérique était déjà en marche à cette époque, relève aujourd’hui du lieu commun. Mais comment situer les organismes membres du Cirtef dans cette évolution totalement mouvante ? Quels actes concrets poser pour définir de nouveaux modes d’action adaptés aux attentes du public, ou plutôt des publics, désormais devenus instables, éclatés, volatiles mais aussi exigeants et connectés au monde ? Voilà les questions essentielles qui ont été posées.

Il nous revenait donc, à nous, gens de radio ou de télévision publiques, d’adopter de nouveaux modèles d’organisation, des modes de production à la fois plus économiques mais aussi plus prolifiques. Nous devions – et nous devons toujours – être encore présents sur nos vecteurs de diffusion traditionnels et linéaires mais aussi sur les réseaux sociaux, la téléphonie mobile ou encore sur les plateformes connectées accessibles immédiatement ou qui apparaîtraient demain.

Il s’agissait, dans un contexte généralisé de contraintes économiques, d’innover, de créer, de produire, tout en gardant cet objectif fondamental et essentiel, qui constitue la raison d’être de nos organismes : nos valeurs de médias de service public.

Cette transformation totale de nos modèles, même si elle apparaissait peut-être hors de portée, semblait possible à réaliser grâce aux nombreux atouts et compétences dont les organismes membres du Cirtef disposent :

Le premier de ces atouts est la langue française que nous partageons, comme trait d’union au sein de la plus grande association mondiale francophone de médias. Cette Francophonie qui autorise et encourage collaborations, échanges d’expériences et de bonnes pratiques, développement d’analyses communes.

Le second atout est bien, paradoxalement, la diversité : diversité de nos savoirs, de nos cultures, de nos histoires.

C’est pourquoi, le SEFOR 2019 a proposé en 2019 d’ouvrir une fenêtre sur l’avenir en parlant de nouvelles technologies, de nouveaux modes d’organisation… plus en phase avec le monde médiatique de demain mais a aussi servi de miroir, permettant une évaluation sans concession de la situation de nos organismes de radio et télévision

A peine trois mois plus tard, la plus grande pandémie de ce siècle démarrait et tous les outils numériques dont nous avions parlé lors de cette édition du Sefor se révélaient prépondérants dans les contacts entre les organismes membres du Cirtef et dans la survie de leurs radios et télévisions.

Différentes conférences ont été proposées par des acteurs des médias privés ou publics :

  • Conférence 1 :
    «Comment penser la production et l’information pour les Radios-TV de service public à l’ère d’Internet» (Issiaka SOULE – Bénin)

  • Conférence 2 :
    «Médias et numérique : les mutations dans l’organisation des Radios-TV de service public du Nord» (Laurent FINET et Daniel BROUYÈRE, RTBF – Belgique)

  • Conférence 3 :
    «Animation 3D, réalité augmentée, décors virtuels… des solutions pour les télévisions publiques» (Thibault BARAS, DREAMWALL – Belgique) 

  • Conférence 4 :
    «Médias et numérique : les mutations dans l’organisation des Radios et Télévisions publiques du Sud» (Emmanuel MBEDE, CRTV – Cameroun)

  • Conférence 5 :
    «Du broadcast aux réseaux sociaux : le marketing de l’information» (Guillaume KUSTER, Tarkka Media – France/Finlande)

  • Conférence 6 :
    «Fonds Image de la Francophonie : l’enjeu des coproductions et l’accès aux financements ACP-UE» (Pierre BARROT, OIF et Alain MODOT, DIFFA – France)

Et enfin, deux formations qualifiantes ont été données :

  • Formation 1 :
    « Produire de l’info à l’aide de son smartphone »
    Formateur : Guillaume KUSTER (Tarkka Media-France/Finlande)
    Organisée sur trois journées, la formation avait pour objet de présenter à des journalistes de télévision et de radio les possibilités de tournage et de montage vidéo à partir de smartphones.

  • Formation 2 :
    « Audio-numérique : Prise de son numérique et post-production audio numérique »
    Formateur : Hubert ATANGANA (CIRTEF-CRPF YAOUNDE)
    Cette formation portait sur les règles générales de la captation du son numérique et de son traitement. Elle a recensé les particularités et dispositions à prendre pour avoir des résultats professionnels avec les nouvelles techniques et équipements numériques (Liaison sans fil, micros-cravate, enregistreurs audionumériques ; smart phones ; iPhone…)

Pour plus d’informations :