À l’occasion de la Conférence générale tenue à Liège en octobre 1973, les pays membres de l’Agence de coopération culturelle et technique ont décidé d’étudier les moyens d’accroître leurs échanges dans le domaine des communications, par le truchement de la presse, du livre, de la radio, de la télévision et du cinéma. Dans ce but, un premier colloque réunissant des spécialistes de la communication a eu lieu à Paris, en juin 1975.

Quelques mois plus tard, en novembre 1975, la Conférence générale de l’Agence, en session à l’Ile Maurice, entérinait la proposition de réunir à Montréal, au printemps de 1977, les dirigeants des organismes de radio-télévision qui font usage de la langue française. Ainsi donc, sous l’égide de l’ACCT (Agence de coopération culturelle et technique), avec le concours du ministère des Affaires extérieures du Canada, du ministère des Affaires intergouvemementales du Québec et avec la collaboration de la Société Radio-Canada et de l’Office de radio-télévision du Québec, a eu lieu à Montréal, du 6 au 10 juin 1977, le Colloque international des radios-télévisions d’expression française, réunissant les délégués de 34 organismes venus de 29 pays.

Première réunion mondiale de radiodiffuseurs utilisant la langue française, le colloque avait pour but de développer les contacts et de favoriser l’information réciproque. Les actes du colloque témoignent des résultats : non seulement les radiodiffuseurs ont formulé une série de recommandations concrètes, mais ils ont décidé de se doter un mécanisme permanent de dialogue et de coopération en créant le CIRTEF : Conseil international des radios-télévisions d’expression française.